Un petit bout d’histoire…

L’Espace Arthur Masson a ouvert ses portes le 27 mars 1999.

Le site se situe dans les trois anciennes écoles du village séparées à l’époque : les maternelles, les filles et les garçons.
Une petite place villageoise a été réaménagée en un espace convivial dont l’élément central est une fontaine qui est l’œuvre des frères Rahir.

En rendant hommage à un écrivain wallon et à son œuvre littéraire, notre espace met en valeur tout un patrimoine et une époque : l’évolution du monde rural de 1930 à 1960 et notamment les méthodes d’instruction de l’école primaire.

Le bâtiment du accueil et cafétéria

L'accueil et la cafétéria
"Chez Toine"

À l'époque, ce bâtiment abritait l'école maternelle. Actuellement, nous sommes là pour vous accueillir et vous restaurer. Une belle terrasse a été aménagée à l’arrière où vous pouvez profiter des magnifiques paysages du Parc National de l'Entre Sambre et Meuse.

Le bâtiment d'École d'Autrefois

L'École d'autrefois

Auparavant, le bâtiment a servi d'école pour les filles. Des classes anciennes ont été aménagées comme en 1932 et des animations sont proposées aux groupes scolaires et aux familles.

Le bâtiment du Parcours-spectacle

Le Parcours-spectacle "Trignolles"

Ce bâtiment a abrité la maison communale du village et l’école des garçons. Actuellement, nous proposons un son et lumière audioguidé en 4 langues sur la vie en Ardenne des années 1930 à 1960.

Le bâtiment en construction

Un bâtiment en cours de rénovation…

Nous avons hâte de vous accueillir dans des locaux adaptés pour de nouvelles activités.

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Des oeuvres artistiques

Claude Rahir

Verviers, 17 décembre 1937 – Nodebais, 14 février 2007

Fontaine de l’Espace Arthur Masson

« Cette œuvre me rend fier et heureux. Elle représente mon enfance et ma Wallonie. » (Claude Rahir, La Dernière Heure – 18/11/98)

Trois personnages de la Toinade représentent une scène de la vie rurale : Toine Culot, son épouse Hilda et T. Déome.
Cette fontaine, inaugurée en septembre 1998, est l’œuvre de la société Agua (conception de la place) et de Claude Rahir (conception de la fontaine et réalisation des sculptures – fonderie van Ransbeeck).

Claude Rahir est un artiste mondialement connu, décédé en 2007, dont les œuvres ornent les murs ou espaces japonais, coréens et jamaïcains (université de Kingston, fresque murale considérée comme une des cinq curiosités à voir dans le pays).

Marcel Lupsin

Olloy-sur-Viroin, 23 mai 1943 – Surice, 5 mai 2020

Fresque dans le SAS d’entrée du Parcours-spectacle

Cette fresque, inaugurée en septembre 2001 lors de la Fête de Toine, représente le village de Trignolles.

Marcel Lupsin, artiste-peintre, s’est inspiré d’une carte postale de Treignes en 1932. Il l’a réalisée, avec la collaboration de Jacques Saquet, à même le mur sur 16 m². Cela a nécessité quelque 580 heures de travail.

Outre ses talents d’artiste, Marcel Lupsin a aussi initié de nombreux élèves à l’école de peinture de Treignes. Il a remporté de nombreux prix pour ses œuvres en France, en Allemagne, au Danemark et en Italie dont le prestigieux prix de Rome en 1995.

Julos Beaucarne

Écaussinnes, 27 juin 1936 – Beauvechain, 18 septembre 2021

La fierté d’être wallon

Le wallon, c’est le latin venu à pied du fond des âges.

Julos Beaucarne, véritable parrain de l’Espace Arthur Masson, témoigne avec bienveillance dans le film d’introduction à la visite de notre parcours-spectacle « Trignolles ». Baigné depuis tout jeune dans l’œuvre d’Arthur Masson, il est venu à plusieurs reprises à Treignes et ce fut toujours un réel plaisir de l’accueillir !

  • Exposition « Rahir-Beaucarne-Tomasetti » « Enne plume, in pincia, quin pinsez ? » du 09/07/2000 au 24/09/2000
  • Concert à Treignes le 09/09/2000 à l’occasion de la sortie du CD Co n’rawète.
  • Parrain des 10 ans de l’Espace Arthur Masson en 2009 et de l’exposition estivale en 2011 « L’enfance sous la plume d’Arthur Masson et de Victor Hugo » dans le cadre de la Wallonie des grands écrivains.
Parmi les nombreuses citations de JULOS

Le wallon, réservoir de mots de la langue française, savoureux et pétillant Le wallon, ce champagne continuel du langage, cet esprit qui ne se prend jamais au sérieux et que les snobinards de service regardent du haut de leur grandeur avec leur langue pointue et pharmaceutique de discours académique.


Si Louis XIV s’était installé à Namur, toute la France parlerait le wallon de Namur.


Le français, c’est un patois qui a réussi, qui s’est imposé au hit-parade des langues et qui, par ailleurs, s’il ne se défend pas, finira par se faire manger par l’anglais.


Une chanson, c’est peu de choses mais ça peut y faire pour la langue.


Le wallon, c’est le langage naïf et doux qui nous vient de nos mères, de nos premiers amis du village natal.


C’est un langage qui supplée aux lacunes du beau parler et qui a toujours un mot spirituel à mettre là où défaillent les dictionnaires.


Le wallon, dans ses différences, c’est l’originalité d’une région qui refuse de mettre l’uniforme, d’être copie conforme, duplicata.


C’est un certain tour d’esprit aussi ancien que les outils de silex.


Le wallon, c’est le latin venu à pied du fond des âges.

Jacques Raes

Dessinateur de formation, Jacques Raes, est un passionné de l’œuvre d’Arthur Masson et de la langue wallonne.

Depuis de nombreuses années, il collabore avec l’Espace Arthur Masson.
Il a ainsi réalisé de nombreux visuels et logos qui ont servi de base à divers événements, manifestations et supports : anniversaires, timbres, expositions, dossiers pédagogiques, …

En 2017, Jacques Raes a illustré à merveille le recueil « Ça s’est passé à Trignolles », un siècle d’anecdotes sur Treignes, écrit par Maurice Colot et traduit en wallon par Philippe Antoine.

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